Suivi CPIM - Child Parent Interregulatory Method
De quoi s'agit-il ?
Alors que les prises en charge actuelles proposent souvent des aménagements (du quotidien, à l’école, …) pour pallier aux difficultés de l’enfant et en réduire l’impact dans la vie de tous les jours, CPIM s’intéresse plutôt à la cause de ces difficultés et à ce qu’il est possible de mettre en place pour aider l’enfant à développer les capacités qui lui font défaut.
CPIM a été développée en 2012 par Gabriela L. Pérez Acevedo, psychologue/neuropsychologue au Mexique, et a été reproduite depuis 2 ans au sein du cabinet Learning Brain de Laura Bertleff, neuropsychologue en Belgique. En cours de validation scientifique en collaboration avec l’UMons, cette approche fait ses preuves depuis plusieurs années.
Objectifs
Cette méthode agit sur les capacités d’autorégulation (fonctions exécutives) de l’enfant et ce, tant sur le plan cognitif que comportemental. Elle a pour objectif de :
- détecter les comportements/interactions qui freinent la stimulation et le développement des fonctions exécutives.
- créer l’opportunité pour l’enfant de développer ces fonctions en le stimulant adéquatement.
Déroulement
La prise en charge proposée est brève (moins de 10 séances,) et écologique. Elle agit sur les capacités d’autorégulation cognitive et comportementale de l’enfant par le biais de la régulation de l’interaction parent-enfant.
Elle se déroule en deux temps :
- Une identification du type d’interaction parent-enfant mis en évidence lors d’une activité standardisée proposée en séance.
- Une prise en charge visant à réguler cette interaction en tenant compte des caractéristiques intra-individuelles de l’enfant. Celle-ci se fait en présence du ou des parents et dure généralement 4-5 séances.
Deux consultations de suivi à distance sont organisées, à un mois et à trois mois.
Les effets positifs attendus
Améliorations dans la sphère cognitive :
- Meilleur contrôle inhibiteur
- Meilleures capacités attentionnelles
- Moins de ralentissement
Améliorations dans la sphère comportementale :
- Moins de distraction
- Plus d’investissement scolaire et une meilleure méthode de travail
- Plus d’initiative et d’autonomie
- Moins d’agitation
- Moins d’impulsivité
- Moins de crises émotionnelles
- Diminution des angoisses et de « l’hypersensibilité »
- Meilleure obéissance
- Davantage de respect de l’autre, de soi et des objets
- Plus d’adaptabilité au changement
En conséquences des améliorations ci-dessus, sont également attendues :
- pour l'enfant, une amélioration de la confiance en soi et de l'image de soi,
- pour le parent, une amélioration de son sentiment de compétence parentale et de la qualité des moments passés avec l'enfant,
- une amélioration du climat familial.
Les forces de la prise en charge CPIM en résumé :
- sa brièveté (+/- un mois), ce qui constitue un moindre coût sur les plans financier et organisationnel.
- son aspect écologique (dans la vie de l’enfant), ce qui permet un transfert immédiat dans le quotidien de l’enfant.
- répond à la plupart des motifs de consultations en psychologie ou neuropsychologie de l’enfant.
Cette prise en charge peut convenir aux enfants de 3 à 18 ans présentant des difficultés scolaires, de comportement et/ou de gestion émotionnelle.